Rêves Ecarlates
Ode à l'oeuvre de Dario Argento
Ô maître du macabre, Dario Argento, Peintre de terreur avec pellicule et son, Votre objectif tranche plus profond qu'une lame,
Révélant la beauté dans les ombres les plus sombres.
_Suspiria_ — un délire écarlate et douloureux, Où le ballet devient une danse élégante du couteau,
L'Académie de Danse Markos, royaume des sorcières, Où chaque plan respire un romantisme surnaturel.
Ces couleurs primaires — rouges et bleus violents — Hurlent plus fort que les cris désespérés de Suzy Bannion,
La partition de Goblin, battement souterrain des scènes, Une symphonie de terreur qui jamais ne s'éteint.
Et _Phenomena_, où l'innocence rencontre la grâce de la folie, Jennifer Connelly, jeune sorcière, communiant avec le royaume des insectes,
Métamorphose de la perception, du pouvoir indompté, Où le monstrueux et le fragile se submergent.
Argento, vous conjurez des cauchemars avec précision chirurgicale, Chaque plan un tableau, chaque scène une sombre révélation,
Votre horreur transcende le simple choc et le gore, Vous forgez une mythologie depuis l'imagination.
Ensanglanté et sublime, surréel et magnifique, Votre cinéma fait saigner l'émotion au-delà des desseins mortels, Poète de la panique,
sculpteur des cris, Où la réalité se dissout et le cauchemar s'entrelace.